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Un journal en ligne sur les questions urbaines à Liège
jeudi 11 décembre 2014

Analyse

Fonctions et usages des friches urbaines

Reconnaître les utilités et potentiels des espaces indéfinis.

11 décembre 2014 - par Mathilde Collin

Introduction : histoire de défricher le terrain...

La question des friches urbaines est un thème assez transversal dans les réflexions de l’asbl urbAgora, mais encore jamais abordé comme tel. Depuis le Master plan de Seraing qui propose une reconstruction de la ville sur d’anciens terrains industriels |1|, jusqu’à l’agrandissement surprenant des zones consacrées aux activités économiques liées à l’aéroport à coups de déforestation et d’expropriations à proximité d’anciens terrains industriels désaffectés |2|, en passant par la réaffectation des coins de ville abandonnés ou en perpétuels projets inaboutis |3| ou encore par la disparition des petits commerces laissant des cellules vides par dizaines et les phénomènes de spéculation foncière et immobilière, les « bouts de ville » que l’on pourrait qualifier de friches traversent toutes les réflexions urbanistiques : elles sont au cœur des rapports de pouvoir, à la fois opportunités et contraintes, pour parvenir à affronter les défis à venir.

Opportunités, parce qu’elles offrent des terrains, des bâtiments, des espaces a priori disponibles pour l’implantation de fonctions urbaines dans les noyaux déjà existants. Leur réaffectation est une des conditions essentielles pour mettre un terme à l’étalement urbain qui détruit les paysages ruraux, concurrence l’activité agricole et forestière et génère des coûts élevés pour la société |4|. En effet, l’augmentation de la population attendue d’ici 2030 va nécessiter la construction de nouvelles habitations, et l’évolution de l’inscription de Liège dans le territoire wallon et eurégional appelle l’implantation de nouveaux services. Il y a ici des choix politiques à faire : que construire et où ? Quels types d’interventions publiques sont préconisées ? Comment imaginer les services, les raccordements, la mobilité de ces nouveaux habitants et travailleurs en lien avec leur situation territoriale ? Il nous semble qu’examiner la réhabilitation des terrains actuellement délaissés en milieu urbain doit être une priorité, un atout sur lequel se baser pour imaginer intelligemment le vivre ensemble à un niveau de densité de plus en plus élevé.

Contraintes, parce que les friches sont les restes d’un passé souvent révolu et dont on ne sait pas toujours que faire. Leurs formes ne correspondent plus à des besoins actuels, les anciens bâtiments ne trouvent pas facilement de nouvelle fonction ou y sont mal adaptés. Les normes de sécurité, énergétiques, les formes architecturales sont dépassées. Les travaux de réaffectation coûtent bien plus cher que des constructions nouvelles et l’accès pour les travaux y est plus complexe qu’en terrain vierge. En particulier, les friches industrielles laissent des sols pollués au point d’être souvent inutilisables, infréquentables même. Le niveau de dépollution se fait en fonction des affectations futures, avec des normes d’assainissement différentes en fonction des activités qui pourront prendre place à nouveau sur ces terrains, de sorte que bien souvent, y réimplanter du logement est trop onéreux et bien moins rentable in fine que des activités économiques. Le nombre d’acteurs à coordonner est aussi plus important, et les réactions du voisinage plus nombreuses, ce qui signifie souvent des délais de réalisation plus longs — parfois difficilement compatibles avec ceux imposés par les bailleurs de fonds. Les friches sont donc complexes, elles font appel à la créativité, à l’intelligence, à la diplomatie, à la philanthropie, leur réhabilitation est un art difficilement compatible avec la rationalité économique qui recherche le profit, la facilité, la rentabilité par la reproduction à l’infini du même.

C’est au départ du constat de cette difficulté à appréhender les friches qu’urbAgora a organisé un café urbain le mardi 4 novembre 2014 sur ce thème.

La riche discussion que nous avons eue avec le public présent a suivi un fil assez conventionnel dans sa méthode. Partant de la (tentative de) définition du concept de friche, nous avons à la fois précisé les questions qui se posaient à nous et réinterrogé nos propres conceptions, telles que présentées dans cette introduction.

1. Définition par l’absence... absence de définition ?

Les définitions spontanées du mot « friche » ont évoqué, dans l’ordre de la discussion, d’abord « un bâtiment qui a eu une utilité antérieure, mais qui n’en a plus et pourrait en avoir une autre », puis « un espace qui n’a aucune fonction dans la société en ce moment ». Ces deux premières tentatives divergent par la nature d’une friche : y a-t-il un bâtiment, une construction d’une autre nature sur une friche ou peut-il s’agir d’un terrain sans trace de construction ? Quelle différence entre une friche et un chancre, terme qui semble plutôt rattaché au bâti ?

Par contre, elles se rejoignent sur l’idée d’un vide, d’une absence de quelque chose, mais momentanée. Sur une friche, il y a eu une occupation par une fonction quelconque par le passé mais il n’y en a plus, et il y en aura de nouveau. Autrement dit, on suppose que la situation est temporaire, que ce vide doit évoluer vers quelque chose, qu’il est un passage.

Nos échanges affinent aussi la définition par l’introduction de critères qui ébauchent une sorte de typologie des friches. Elles diffèrent par leur taille (nous n’évoquons pas de taille minimale ni maximale), par leur(s) ancienne(s) fonction(s), par leur situation dans un îlot (dent creuse, coins de rue, intérieurs d’îlots, espaces déconnectés du bâti), par la propriété du foncier, la composition du sol, par leur potentiel (situation par rapport au centre-ville, pollution, proximité de fonctions importantes ou pas, etc...) ou encore la raison de leur état de friche (départ des occupants, arrêt de l’activité, expropriation pour un projet non réalisé, spéculation).

Au travers de ce dialogue, nous avons pu partager nos visions de la friche, faire connaissance avec d’autres regards et rapports à l’espace urbain et progressivement nous rendre compte des multiples facettes des friches. Nous avons ainsi produit une sorte de grille multi-critères pouvant servir à qualifier les friches, à leur élaborer une sorte de carte d’identité qui pourrait servir de point de départ à une réflexion rationnelle, systémique, pour affecter les fonctions idéales à venir qui pourraient ou devraient y prendre place, en lien réfléchi avec l’environnement et les besoins de la société.

Un autre élément qui ressort de nos discussions est l’absence de limite claire qui définit une friche. L’expression de « terrain vague » — qu’utilise Luc Levêque en remarquant cette subtilité de la langue française qui propose une expression liant le terrain et son idée de limite, de support, et le terme « vague » plutôt lié au flux, à l’indéterminé — s’applique en réalité tant à la dimension fonctionnelle que temporelle.

Une dent creuse qui n’a jamais été construite n’a jamais eu de fonction, mais on n’imagine pas vraiment dire qu’elle n’est pas une friche, et il n’y a d’ailleurs pas forcément d’élément visible qui permette à un passant de savoir si oui ou non ce terrain a déjà été bâti par le passé. A contrario, dans le long terme, la nature reprend ses droits et finit par invisibiliser les traces d’occupation passée, jusqu’à ce que des archéologues les mettent à jour. La référence à la fonction passée pour définir la friche est donc incertaine. Elle peut n’avoir été qu’une intention qui a dessiné un espace — un visuel sans fonction — ou au contraire avoir été entièrement effacée par le temps — une fonction invisibilisée.

De même, nous questionnons la nécessité d’impérativement trouver une fonction future pour un espace : est-ce qu’une friche doit nécessairement être réaffectée ? Cette question fait basculer le cours de la discussion, et ouvre une brèche vers une autre posture, un autre regard sur les friches. La volonté de réaffecter, de trouver à nouveau quelque chose à faire, suppose qu’il y ait un vide, et qu’un vide n’ait aucune utilité. Or, le terrain existe, et, en prenant la peine de l’observer, on constate qu’il s’y passe des choses.

Notre définition de départ, reposant sur l’absence momentanée et indéterminée, une sorte d’entre-deux temporel, nous semble à ce stade du raisonnement insuffisante.

2. Définitions par la présence : trêve de friche et friches de rêves

On propose alors de ne plus parler de friche, mais d’élargir notre réflexion à tous les lieux urbains qui ne sont pas occupés par des fonctions reconnues actuellement comme des fonctions structurantes de l’urbanité, indépendamment de leur occupation passée ou future.

La question est à ce stade de la discussion « à quoi sert aujourd’hui ce que nous avons appelé friches ? ». Ensemble, les participants au café urbain ont repéré trois types d’activités ou de rôles que jouent les friches dans le présent.

Le premier est l’activité naturelle : peu importe l’état du terrain, son niveau de pollution, les friches sont des espaces où la nature reprend ses droits, à son rythme. Il y a là un intérêt biologique qui peut même être extrêmement positif, comme on l’a constaté sur les terrils. Une végétation très spécifique s’y est développée, créant un biotope unique et d’un intérêt biologique élevé. Dans une certaine mesure et à son rythme, la végétation peut aussi contribuer à dépolluer les sols. Cet atout de la végétation pourrait même être utilisé de manière proactive par les pouvoirs publics, de manière à créer des espaces verts couplés à des lieux de loisir et dont les essences plantées seraient étudiées pour assainir le sol.

Le deuxième élément est plus abstrait : les espaces non affectés sont des lieux d’expérimentation, des lieux qui ouvrent l’imaginaire, permettent le repos, la réflexion, la créativité. Un peu comme si, instinctivement, se promener dans un lieu qui n’offre pas de repères invitait notre cerveau à en construire, à en rêver hors contraintes, ce qui ouvre des possibilités.

Troisièmement, il faut aussi observer ce qui s’y passe : les friches, pour autant que leur accès ne soit pas clôturé, sont-elle vraiment dépourvues d’activités ? Au contraire, nous observons qu’une multitude d’occupations s’y succèdent ou se côtoient : enfants qui jouent, artistes qui répètent, qui graffent, personnes qui souhaitent s’isoler dans un coin « de nature », lieux de promenades pour les chiens, de pique-nique, lieux d’hébergement pour des sans-abri, ... les potentiels sont énormes. L’exemple du site de l’ancien fort de la Chartreuse est cité comme exemple d’un lieu fréquenté, réapproprié, réinvesti par une multitude d’acteurs. À plus petite échelle, le terrain situé près du squat « Le Passe-Partout », où des habitants du quartier ont débroussaillé et installé un banc. Citons encore l’initiative de l’asbl Terrain d’aventure du Péri, qui a négocié avec la commune l’occupation d’un terrain et y développe une série d’activités culturelle pour les jeunes du quartier. Ces pratiques de réappropriation collective ne sont pas encore très répandues (ou connues ?), mais elles existent, et vaudraient la peine d’être stimulées et valorisées.

Ces trois fonctions identifiées — espaces naturels en ville, lieux de création de possibles, lieux d’occupations temporaires — créent une définition des tiers-espaces comme des lieux d’ouverture. Ouverture à la nature, qui peut profiter des brèches laissées par le « tout construit » pour reprendre ses droits, ouverture des imaginaires qui crée des possibles, des bouffées d’air, ouverture enfin à des activités pour lesquelles il n’existe pas ou pas suffisamment de lieux, ou des activités qui ne prennent sens que dans des espaces indéfinis. La particularité des espaces tiers serait alors de se laisser définir par leurs occupants, qui leur octroient des fonctions ponctuelles, voire éphémères.

3. Lever l’enclosure, réhabiliter l’usage collectif

Ce point de vue ne peut cependant se passer de plusieurs questionnements, afin de ne pas idéaliser les friches.

Se pose d’abord l’inévitable question de la sécurité, sur les terrains eux-mêmes, mais aussi à leurs abords.

La sécurité sur les terrains est liée d’une part à la présence d’objets ou de végétation qui pourrait provoquer des lésions corporelles ou être porteurs de maladies, avec un risque accru pour les enfants, et d’autre part à des représentations que l’on a des personnes qui peuvent occuper ces lieux de manière permanente ou occasionnelles : sans-abris, souvent avec des chiens, « bandes de jeunes », « marginaux », « drogués ». De manière plus générale, la fréquentation d’espaces non normés, non maîtrisés renvoie dans notre imaginaire culturel à la marginalité, et l’a-normal et suscite pour la plupart d’entre nous la crainte, voire le rejet.

Cette question est délicate, parce qu’elle fait appel à des clichés, à des représentations culturellement situées, mais aussi parce qu’elle éclaire une réalité que d’aucuns préfèreraient ne pas voir : lorsque l’on éradique l’expression de la pauvreté et de ce qui est considéré comme immoral des endroits visibles, singulièrement dans le centre ville, ces personnes se déplacent vers des lieux invisibles, renforçant de fait leur insécurité. On ne tranchera pas qui de l’œuf ou de la poule... Il n’en reste pas moins que le sentiment d’insécurité peut être fort — à tort ou à raison — sur ou aux abords de certains espaces, et que cela renforce la volonté publique d’y mettre quelque chose de connu, de référencé, de rassurant, de nommable, alors qu’on voit au travers cette situation que le rôle des espaces indéfinis est aussi un réceptacle social, un refuge. Les interstices de la ville permettent à ceux qui sont aussi définis pas le vide (les sans-abri, sans-papiers, sans-le-sous,...) de trouver malgré tout des lieux où se poser, où se soustraire aux regards, où loger, où socialiser, où, finalement, se sentir en sécurité...

Ceci nous amène à une deuxième interpellation : nous pensons que l’insécurité est aussi le produit de l’interdiction d’accès à certains espaces. En effet, les clôtures ou autres barricades créent une rupture qui empêche la réappropriation et l’entretien d’un lieu par les habitants du coin. Souvent le fruit d’une délimitation de propriété privée, dont le propriétaire souhaite empêcher la dégradation du bâti qui s’y trouve ou de manière bienfaisante prévenir les éventuels accidents qui pourraient s’y produire, les barrières sont en réalité aussi un facteur qui génère la dégradation des lieux, qui les plonge dans l’oubli, ou créent l’attraction de l’interdit.

Troisième nuance enfin sur cet idéal des fonctions potentielles des espaces tiers : il est irréaliste et peu souhaitable de penser que tous ces espaces pourraient être investis par des usagers locaux. Un équilibre doit être trouvé entre la construction permanente d’urbanité qui doit s’adapter aux grandes évolutions de l’époque, et la mise en évidence de l’utilité des espaces non affectés. Ceux-ci peuvent en outre se déplacer dans le temps et l’espace en fonction des opportunités qui dessinent petit à petit le territoire.

4. Des espaces à gérer ou à suggérer ?

De tout ce qui précède, découle l’idée de gestion des friches. Le concept est en soi ambigü : un espace géré est-il encore une friche ? Comment reconnaître et faire s’épanouir des fonctions actuellement invisibles sans les dénaturer ? Instaurer une gestion, n’est-ce pas déclasser la friche, au sens de lui enlever ses rôles au profit d’une sélection, qui seront nécessairement déterminés au moins partiellement par d’autres usagers ? Même dans le cas d’une gestion collective par des habitants, comment ne pas exclure une partie des usages, notamment ceux liés à la grande précarité ? Comment laisser la place à des innovations urbaines dans un cadre qui, par définition, dessine les contours de ce qui est ou non autorisé, admis, jugé acceptable ? Il faut alors imaginer quelque chose de minimaliste : nettoyage des lieux, ouverture, éventuellement petits aménagements multifonctionnels, de manière à faciliter et à inviter à l’appropriation, en ce compris un entretien de base par les usagers. On pourrait parler de suggestion au lieu de gestion. Il n’y a certainement pas de solution toute faite, mais la discussion a ouvert des pistes, et le plus souhaitable serait sans doute une combinaison de différentes formes d’intervention, à des degrés divers, et en certains lieux seulement, de manière à maintenir la diversité des lieux et des usages.

5. Les interstices, éléments indispensables des dynamiques urbaines

Nos représentations, et sans doute aussi les approches pragmatiques de l’urbanisme, nous invitent à penser les friches comme des non-lieux, des espaces perdus, délaissés, qui appellent un projet. Or, à la réflexion, même en restant dans une approche structurelle de l’urbanisme, il nous semble qu’elles sont aussi des lieux constitutifs des villes, au sens où la ville en a besoin pour fonctionner, dans une certaine proportion. Elles jouent un rôle qu’on pourrait qualifier de tampon ou charnière géographique et temporelle entre des dynamiques contradictoires de l’évolution urbaine et des rapports de force sociaux.

Tampons géographiques entre les implantations de fonctions urbaines qui évoluent au gré des besoins de la société, des pouvoirs (économique, politique, religieux, culturels) installés dans la ville, des courants de pensée et artistiques : les transitions ne sont jamais parfaites, les transformations et déplacements sont inhérents à vie même de la ville. Tout déménagement génère un délaissé, qui a son tour devient une réserve potentielle. Les friches offrent une marge de manœuvre dans la possibilité de déplacer, de modifier les structures urbaines.

Tampons temporels aussi qui rendent souples ces déplacements, permettent le temps de la réflexion, de la négociation, et donnent place à la temporalité furtive et éphémère d’initiatives fragiles au sein d’un environnement construit pour durer, pour résister, pour montrer sa force. Les friches sont la condition d’articulation entre les temporalités de différentes fonctions urbaines.

Dans une logique de cohabitation et de compromis entre différents acteurs qui construisent les villes, les friches sont non seulement inévitables mais souhaitables : elles ont pour fonction d’assurer la possibilité des continuités des espaces urbains en perpétuel changement. Que serait une ville sans friche ? Une ville dirigée par un pouvoir totalitaire qui impose sa vision dans chaque recoin ? Une ville qui n’évolue pas ?

Ce rôle transversal et impalpable de tampon, s’ajoute aux autres rôles évoqués, plus concrets, de (re)création d’espaces verts, de créativité et d’expérimentation, de « trop plein » pour les fonctions manquantes ou de refuge.

Conclusion

Loin d’être des espaces sans fonction, les friches sont au contraire indispensables au fonctionnement de la ville. Leurs rôles sont multiples, mais leur caractère non construit, intangible, caché, abstrait, les rend moins évidentes à appréhender.

Nous sommes au terme de cette analyse en mesure de reformuler ce qui pose problème avec les friches : leur permanence et leur présence excessive, qui sont les signes d’une rupture de l’équilibre urbain, d’un rapport de force trop favorable aux détenteurs du pouvoir économique qui impose ses projets où bon lui semble, avec comme résultat un étalement de la ville sur des terrains vierges au détriment à la fois des terres agricoles et des espaces centraux qui sont dé-suturés et dont les terrains passent du temporairement inoccupé à l’abandonné, ce qui renforce le départ des habitants aisés vers la périphérie. Le pouvoir politique doit à la fois avoir la volonté de rétablir un rapport de force plus favorable à l’implantation des nouvelles infrastructures dans les noyaux denses et être vigilant dans la manière d’opérer aux fonctions actuelles des friches, en reconnaissant leur importance et en étant attentif à ce que d’autres lieux puissent les remplir.

Suggestions pour aller plus loin

  • CLEMENT, Gilles, Manifeste du Tiers-paysage, oeuvre libre, 2004.
    En téléchargement copyleft ici.
  • LEVESQUE, Luc, L’informe urbanité des terrains vagues : pour une gestion créatrice du mobilier urbain, Montréal,.. ;

|1| urbAgora, À Seraing se joue l’avenir de Liège..., novembre 2009.

|2| Les fleurs de Bierset, Mathilde Collin, décembre 2013.

|3| Cf. La réaffectation du site de Bavière, Marie Schippers, juin 2010.

Cette publication a reçu le soutien
du ministère de la culture,
secteur de l'Education permanente

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