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Une publication de l'asbl urbAgora

Le chaînon manquant

Un journal en ligne sur les questions urbaines à Liège
samedi 9 octobre 2010

Analyse

Voir et construire la ville avec le skateboard

Un skateboard ?, vous voyez, c’est cette planche avec des petites roues en dessous, une sorte de trottinette sans manche... Souvent, en ville, on voit les utilisateurs de ces planches à roulettes, les skateurs, se rassembler pour jouer et danser dans un ballet à la chorégraphie secrète.

9 octobre 2010 - par Pieter Capet

Né aux Etats-Unis dans le courant des années 1950, le skate est une forme d’expression artistique, culturelle et sportive dérivée du surf, lui-même originaire de Hawaï. La pratique du skate se décline principalement en deux modes, d’une part une pratique dans des sites réservés offrant des obstacles adaptés, et d’autres part, le « street », où c’est la ville elle-même qui devient le terrain de jeu et d’expérimentation. C’est principalement cette manière-là de pratiquer le skate qui nous intéresse, dans la mesure où c’est depuis cette pratique de la ville que naît un regard nouveau sur l’urbain, allant de considérations aussi techniques que le type de revêtement du sol à des considérations sur le partage de l’espace social public.

Aujourd’hui, la pratique du skate est popularisée dans tous les pays industrialisés. En relation étroite avec la ville, on trouve presque partout des groupes de skateurs, par beau temps, occupant des places publiques, pour autant que les autorités ne les chassent pas.

Qui pratique le skate aujourd’hui ?

Depuis 1970, le skate est apparu et a disparu plusieurs fois, laissant penser qu’il ne s’agirait que d’un mouvement de mode, un loisir passager suivant les désirs volatils de jeunes gens hyperkinétiques cherchant à se défouler tout en maintenant un sentiment d’appartenance. Cette image dénigrante, refusant de penser le skate positivement, et facilitant la répression par les autorités municipales, n’a plus cours. Aujourd’hui, le skate est bien présent, partout et pour toujours. Les skateurs ne sont pas nécessairement jeunes |1|, et leur pratique s’inscrit dans la durée. Les profils des skateurs se diversifient, ainsi que leurs revendications, et des discours politiques plus critiques émergent et prennent distance avec l’approche consumériste du skate |2|. Par exemple, alors que la littérature sur le sujet aborde encore souvent le skate sous l’angle du sport |3|, de nombreux skateurs progressistes, « conscients » comme ils se définissent eux-mêmes, y voient rien de moins qu’un nouveau rapport à la ville, et partant, à l’environnement en général.

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Photo : Ian Dykmans

La pratique du skateboard, fréquemment réprimée en centre-ville, est devenu un enjeu politique pour certains collectifs de skateurs. Pour eux, des traits essentiels de la pratique du skate, tels que son aspect marginal et réfractaire à l’autorité, son individualisme, son inventivité, sont à la base d’une vision de la ville comme d’un espace à auto-construire, à inventer, à partager et à revendiquer : en d’autres mots, à s’approprier. Un peu partout dans le monde, des skateurs interdits d’exercer leur art en ville, et refusant de ne se contenter que des « skate-parks » en bordure des villes, réinventent sans cesse leur espace, tel qu’à New-York où la politique très restrictive de la Ville chasse les skateurs soit par intervention policière, soit par installation de dispositifs « anti-skate » sur le mobilier urbains, et où les skateurs se déploient maintenant de nuit |4|. À Liège aussi, la place du skate reste l’objet d’un combat permanent.

Voir et vivre la ville avec le skate

La relation que tient la pratique du skate avec la ville est d’une étonnante richesse.

Nouveaux regards sur les espaces et les aménagements urbains

La pratique du skateboard apporte aux skateurs un regard inédit sur la ville. Alors que pour le passant pédestre, ou automobile, les voiries ne sont pas grand-chose d’autre que des étendues de béton où il n’est pas conseillé de s’arrêter, le skateur y voit un terrain de jeu. Des bancs, des escaliers, des murets, des esplanades deviennent autant de support pour leurs acrobaties. À la recherche de ces endroits aptes au skate, les skateurs ont mis en place une très grande connaissance de leur ville ; une connaissance à la fois très technique, et en même temps une connaissance qui s’étend à la ville entière, puisque les bons endroits sont parfois forts éloignés les uns des autres.

Le skate en ville, c’est aussi une histoire de béton. Les revêtements de sols sont très importants pour pouvoir bien rouler dessus. Ainsi, le skate donne une vie nouvelle et inattendue aux espaces morts typique de l’architecture fonctionnelle qui a abimé tant de nos villes. Les « poches urbaines » (Piret, 2010) que sont les pieds d’immeuble d’habitation, ou les grands espaces stériles au pieds des immeubles de bureaux, sortes de friches volontaires, deviennent des terrains de jeu parfaits pour ces amateurs de glisse.

Par delà ce que deviennent ces endroits, il faut considérer le type de regard qui les produit. C’est un regard créateur, qui, à force de déambulation dans la ville, trouve et fabrique les modules d’un jeu acrobatique. Sans changer, la ville est transformée. La ville « skatable » est une deuxième ville posée sur la première. D’explorateurs de l’urbain, les skateurs deviennent créateurs de ville.

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Photo : Ian Dykmans

Skate et mobilité

Le skate est souvent perçu, alternativement, comme un jeu, voire une sorte de sport, et un mouvement de mode. On oublie sans doute encore souvent qu’il s’agit aussi d’un mode déplacement. Les questions qui sont posées lorsqu’on envisage la mobilité en ville, concernent aussi les déplacements en skate. Le skate a sa place dans la diversification grandissante des modes de déplacement qui doivent permettre d’envisager autrement les mouvements des personnes dans la ville. Au même titre que le vélo, la trottinette, les voiturettes électriques ou les rollers |5|, le skate peut revendiquer sa place dans la circulation. En exposant sa vulnérabilité, il impose un rythme à la ville ; il lui donne aussi de la douceur et de la beauté. En effet, dans la ville de l’automobile, où les variations du paysage se résument souvent aux marques de voitures, la multiplicité des modes de déplacements ne peut qu’embellir la rue, et réjouir le passant.

Il est à noter qu’il existe une grande variétés de types de planches. Alors que certaines sont plus adaptées aux acrobaties, d’autres sont spécialement conçues pour le déplacement, les long-boards. Avec ces longues planches, plus confortables, certains skateurs font même des trajets parfois très longs, tel ce pèlerinage que de membres du collectif de skateurs Brusk ont effectué jusque Marseille, où se trouve un skatepark historique.

Le collectif Brusk défend une approche non-consumériste du skateboard et en fait la promotion. Ainsi, ils organisent des initiations à la pratique du skate en ville, invitant des nouveaux skateurs à prendre possession de leur ville, à y jouer, et à s’y déplacer.

Habiter la ville, y faire du skate

Le regard créatif du skateur, dépasse les fonctions uniquement architecturales de la ville. C’est aussi un regard qui s’approprie les espaces, qui les habite et qui les vit. Le regard du skateur, c’est le regard moyen qui manque si souvent dans l’aménagement des villes : hors de la sphère privée, durablement inscrit dans la sphère publique, le skate ne se positionne pas non plus à l’échelle des grands aménagements urbains. Il donne la vie à une multitude de micro-espaces publics, invisibles autrement.

Le retour du jeu dans l’espace public est sans aucun doute une importante fonction parallèle de cette appropriation. Alors que l’on a pu assister à une disparition progressive du jeu dans l’espace public, « les espaces skatables rétablissent le jeu dans l’espace urbain » |6|. La pratique du skate, par le jeu, et son spectacle, apporte à la ville une animation salutaire, qui les rangent, de ce point de vue, résolument aux côtés des artistes de rues.

Même si, souvent, les communautés de skateurs peuvent apparaître comme des groupes relativement homogènes et peu faciles d’accès, il existe de belles histoires d’ouverture. Par exemple, au square des Ursulines, à Bruxelles, qui est un espace mixte consacré à la fois à la pratique du skateboard et à la fonction de délassement traditionnelle d’un square, le collectif Brusk invite régulièrement les résidents de la maison de repos toute proche (le home des Ursulines) à participer aux activités qu’il organise — partager un goûter avec les apprentis cascadeurs à la fin d’une session d’initiation au skateboard, poser à côté des plus jeunes en tenue d’indien ou de cowboy durant un studio photo, etc. Un bel exemple de partage et d’ouverture, au sein de ce projet exemplaire, sur lequel nous aurons l’occasion de revenir.

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Skate à Cointe - Source : Nicolas Michel.

Construire la ville avec le skateboard

À Bruxelles et à Liège, les skateurs investissent donc la ville, mais ils participent à la construire aussi, avec plus ou moins de succès.

Le square des Ursulines, à Bruxelles

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Square des Ursulines - Source : www.brusk.be

À Bruxelles, c’est clairement l’exemple de la création du square des Ursulines qu’il faut mettre en évidence, tant y sont concentrés les éléments d’une belle histoire de collaboration pour inscrire le skate en ville.

Tout commence avec l’affaire des « bowls » |7| des Brigittines, non loin du square des ursulines. Construits en 1991, ils constituent le seul espace public à Bruxelles destiné au skate. Mais ils deviennent vieux, le revêtement se dégrade, des fissures apparaissent. Des skateurs se regroupent en collectif et proposent à la Ville de Bruxelles un projet de rénovation. Les services communaux font leur enquête de leur côté, et, aux regards des normes de sécurité des espaces de jeux, décident que l’endroit n’est pas rénovable et dangereux. Suite à quoi, ils en empêchent définitivement l’accès en remplissant les bowls de terre. Le collectif de skateurs, qui est devenu Brusk, décident alors de médiatiser leurs revendications et célèbrent l’enterrement des bowls, avec une croix faite de skateboards où il est indiqué les dates de naissance et de mort, « 1991-2003 ». La médiatisation fonctionne bien, et le collectif est suscité pour de nombreuses interviews. Les autorités communales, agacées par ce tapage médiatique, consultent le collectif pour réaliser un espace destiné au skate à la place des bowls. Mais ce projet est réalisé dans l’urgence, sans penser au long terme, et n’est pas vraiment satisfaisant du point de vue du skate. Le collectif Brusk reconnaît aujourd’hui que son manque d’expérience à l’époque y était sans doute pour quelque chose.

Dans le même temps, la question de l’absence de skatepark gratuit en ville prend de l’ampleur, et, avec le soutien de Recyclart, un centre culturel local, Brusk mène campagne, notamment lors des journées sans voitures.

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Initiation et fête intergénérationnelle aux Ursulines - Source : www.brusk.be

Suite à cela, une relation de partenariat se développe entre ces deux acteurs et l’IBGE |8|, la seule institution publique désireuse de répondre à la demande présente. Brusk propose de suite le site du square des Ursulines comme lieu favorable à la création d’un espace skate. Par chance, celui-ci était propriété de l’IBGE. De là est né alors un processus de consultation et de participation en vue d’en faire un espace mixte, dans lequel une place importante serait dévolue au skate et autres engins roulant non-motorisés. Brusk, Recyclart, et un bureau d’architecture (L’escaut) s’associent alors pour mener à bien le projet. De nombreux acteurs locaux sont consultés, tel, par exemple, la maison de repos « Home des ursulines » évoquée plus haut.

Aujourd’hui, le projet est réalisé et constitue un exemple sans précédent, d’une part d’une bonne collaboration entre des skateurs, des pouvoirs publics et des acteurs culturels locaux, et d’autre part, de réalisation d’un espace mixte public ouvertement consacré à la pratique du skate tout en maintenant les fonctions traditionnelles d’un square.

Le projet fait maintenant l’admiration de tous, et des skateurs au premier chef. Il serait question de réaliser un projet semblable à Mons.

Le skatepark de Cointe, à Liège

La success-story bruxelloise, évidement, reste un exemple rare, et la situation à Liège est plutôt en demi-teinte, sans être catastrophique non plus.

Même si les skateparks uniquement dédiés au skate, hors des centres villes, sortent du cadre de cette analyse, il me semble que le cas du skatepark de Cointe, sur les hauteurs de Liège y trouve sa place, en particulier parce que la dynamique de réappropriation et l’investissement des skateurs pour cet endroit est tout à fait intéressant.

Stéphane, liégeois, membre de Brusk et membre d’urbAgora, explique les enjeux et l’histoire du skatepark de Cointe : « Le skatepark devenait un peu trop vieux, et puis il ne correspondait plus aux attentes actuelles des skateurs. Une rénovation a été programmée en 2000, mais c’était juste une rénovation de surface, sans repenser l’existant. On ne peut pas dire qu’il y ait eu la moindre consultation sur ce projet. Un membre du collectif a bien eu, à l’époque, le cahier des charges en main, mais il n’y avait pas d’ouverture quant à une rénovation plus en profondeur du skatepark. Cela dit, la rénovation a bien été acceptée par les skateurs. Mais à nouveau, on est arrivé aux limites du lieu, et on a décidé, avec Brusk, de lancer des chantiers participatifs, un peu sauvages. On a pu placer de cette manière des nouveaux éléments en béton, et susciter une nouvelle circulation des skates dans le skatepark.

Le skatepark était à côté d’un club de foot, et on bénéficiait de l’animation, de la circulation générées par les activités du club. Or, ce club a fermé, et nous nous retrouvons dans cet endroit, un peu à l’abandon, loin de tout, dans un cul-de-sac. Il aurait fallu être un peu plus près du centre, parce que, comme c’est maintenant, c’est pas vraiment accueillant, et ça rend difficile les rencontres avec les riverains.

Alors, à l’occasion des 30 ans du « snakerun » |9|, les skaters et ceux qui font du vélo acrobatique (BMX) liégeois se sont regroupés en collectif — le Bocal Mostard. On voulait interpeller d’une seule et même voix les politiques sur l’avenir du lieu. Nous les avons invités à venir participer à la fête que nous organisions pour célébrer cet anniversaire. Plus de 300 personnes sont venues ; il faut dire aussi que, vu la longévité de l’endroit, c’est devenu une sorte de pèlerinage pour les skateurs.

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projet skatepark de Cointe - Source : Bocal Mustard.

Le jour de l’événement, nous avons remis aux représentants de l’Échevinat des Sports et celui de l’Environnement un dossier qui proposait une requalification de l’ensemble du terrain, y compris l’espace anciennement occupé par le club de foot ; en particulier notre projet prévoyait de rajouter des voies de circulation, pour casser le cul-de-sac.

En réponse à nos propositions, le collège communal a voté un budget pour commander une étude de projet. Malheureusement, rapidement, il a fallu détruire les bâtiments du club de foot, qui posaient des problèmes de sécurité, et l’entièreté de ce budget a été engloutie là-dedans ! C’est assez agaçant de voir des moyens consacrés à construire, qui sont détournés pour détruire... Maintenant, c’est au point mort ; mais on a encore le projet, et on reviendra bientôt à la charge ! »

La place St-Lambert

La place Saint-Lambert, symbole central de la ville, est aussi un lieu fréquenté par les skateurs. Lors de la phase terminale des travaux de rénovation, les skateurs se rendent compte qu’il y a là un grand potentiel pour la pratique du skateboard, et avant même la fin des travaux certains s’y essayaient déjà. Stéphane, et d’autres skateurs de Liège, sont allés trouver les autorités communales et l’entreprise en charge des travaux pour les prévenir que l’endroit sera occupé, sans aucun doute, par des skateurs, et qu’il serait bon d’adapter certains matériaux, pour éviter une usure prématurée. « L’entreprise nous a ri au nez ! », explique Stéphane. Aujourd’hui, les murets sont abimés et à peine « skatables », le sol est détruit en de nombreux endroits à cause des gros événements qui s’y déroulent. Cette place pourrait devenir un lieu de bonne cohabitation entre les skateurs et les passants, mais il y a beaucoup d’obstacles à cela, et en particulier le fait qu’elle est régulièrement occupée dans son entièreté pour accueillir de gros événements, dont par exemple, le marché de Noël, qui chassent les autres usagers.

Un peu de baume au cœur cependant, si on se rappelle qu’aux premiers temps de la nouvelle place, les skateurs étaient tout simplement interdits sur la place, la police n’hésitant pas à user de violence, et qu’à présent les skateurs sont tolérés sur la place.

Conclusion

La pratique du skate donne à aimer la ville |10|, et à mieux la regarder. Que ce soit simplement par le jeu et le spectacle qui est donné à voir, ou par les implications plus profondes dans les aménagements urbains, les skateurs on leur place dans les villes. Penser à cette cohabitation des loisirs sur les places publiques devrait être un devoir lors de toute rénovation d’espace public. On l’a vu, les infrastructures pour faire du skate qui sont proposées sans consultation des skateurs sont rarement adéquates ; la culture de la participation, de l’appropriation et du partage de la décision est impérative pour développer des espaces publics satisfaisant. Aujourd’hui, on ne peut plus faire comme si le skate n’existait pas, et il ne nous semble pas souhaitable non plus de fermer les espaces publics en en empêchant l’accès à une catégorie d’usagers.

L’exemple du square des Ursulines devrait être multiplié. Pour un bon partage de la ville, il faut aussi savoir la construire ensemble.

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Photo : Ian Dykmans

Bibliographie :

Zarka R., « Chronologie lacunaire du skateboard », eds Fsept, 2006

Perdazzini Y., « Sociologie du hors-piste urbain », L’Harmattan, 2001

Graci G., « La glisse urbaine », mémoire ISA Saint-Luc, 2003

Piret V., « Urbanlandskate », mémoire ISACF La Cambre, 2010

GSARA Bruxelles, « Envie de parcs en vie » (DVD), 2010

http://www.brusk.be

Illustration : bonnet_artwork, 20 janvier 2008.

|1| Ils ne sont pas non plus très âgés, mais il y a maintenant de nombreux skateurs de plus de 40 ans.

|2| L’histoire des marques du skateboard (de vêtements, d’accessoires) est d’ailleurs souvent reprise comme fil historique du skate, parfois avec un grand manque d’esprit critique.

|3| Voir bibliographie.

|4| Voir par exemple, GRACI G., « La glisse urbaine », mémoire, ISA St-Luc, Bruxelles, 2003, p. 19

|5| On sait, par exemple, que de nombreuses grandes villes accueillent un très grand nombre de déplacements en rollers. Paris, pour prendre un exemple proche de nous compte une très grande communauté de « roller-skaters », qui parfois se rassemble et forme d’impressionnants essaims qui traversent la ville.

|6| Piret V., « Urbanlandskate », mémoire, ISACF La Cambre, 2010, p. 88

|7| Les bowls sont de grands bols de béton où se pratique le skateboard.

|8| Institut bruxellois de gestion de l’environnement.

|9| Un « snakerun » est un type particulier de skatepark, en gros c’est une descente en forme de serpent.

|10| Il est frappant de constater qu’on trouve un grand nombre d’architectes parmis les skateurs, tel par exemple Iain Borden, auteur de « Skatebording, space and the city » (2001), skateur et professeur d’architecture à Londres.

Cette publication a reçu le soutien
du ministère de la culture,
secteur de l'Education permanente

Les commentaires des internautes

3 messages

Voir et construire la ville avec le skateboard
posté le 16 mai 2013 par Sam

Passionné de skate, je découvre votre article avec beaucoup d’intérêt. Je me rends ainsi compte que peu de villes ont la même démarche que Bruxelles qui me parait être un modèle en Europe sur ce point. En France, dans une ville comme Marseille (ma ville), cette dernière n’intègre quasiment pas les vélos ... alors le skate encore moins. Mais la ville a quand même eu la bonne idée de construire un skate-park qui permet aux amateurs de skate de s’exprimer dans un endroit qui leur est entièrement dédié.

Le skate est une activité formidable qui permet de jouer dans la ville. Il existe aussi pour les amateurs des jeux de skate pour jouer sur son ordinateur à la maison. Un bon moyen de prolonger le plaisir de skater.

Génial
posté le 22 juillet 2011 par pierard

Bonjour c’est génial d’avoir pensé a faire des skates park dans les endroits public. Je ne connais pas votre parc mais cela est génial.

J’habite Ransart a coté d’un joli parc dans lequel il y a de grand trous où les gamin font du vélo et des sauts. Ce parc est génial mais il pourrait y faire un skate parc sans trop d investissement cela serais génial pour les gamins du quartier.


Voir et construire la ville avec le skateboard
posté le 4 mars 2011

Mon blog de sur les skateurs à Liège : http://skate-in-liege.skyblog.com


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