Où ?

Par où passera le tram ?

Sclessin
La rue Ernest Solvay, à Sclessin, verra, dans toutes les hypothèses, le passage du tram.

Le 24 mars dernier, le gouvernement wallon a décidé, sur proposition du ministre de la mobilité, Philippe Henry (Ecolo), de la construction d’une ligne de tram unique, en fond de vallée, entre Jemeppe et Basse-Campagne (Herstal).

Ainsi qu’on peut le voir sur le schéma suivant (cliquez dessus pour l’agrandir), cette ligne — qui est le décalque parfait du projet présenté par le précédent gouvernement en février 2009 — reste, de bout en bout, en rive gauche de la Meuse.

Infographie : Le Soir.

Ce schéma est complété par trois lignes de « bus à haut niveau de service » nommées « pré-tram » (car, selon le ministre, elles pourraient être transformées en tram dans le futur) et connectées, en différents points, à la ligne de tram :

— Ans - Droixhe. Partant de la rue Jean Jaurès, à Ans, cette ligne se dirigerait vers Montegnée par la rue Branche Planchard puis l’assiette de l’ancienne ligne de chemin de fer des charbonnages, aujourd’hui transformée en RAVeL, avant de retrouver la rue Saint-Nicolas puis de se diriger vers Burenville via les boulevards Sainte-Beuve, Carton de Wiart et Olympe Gilbart, puis de descendre vers le centre via les carrefours de Fontainebleau et Hocheporte et le Cadran avant d’atteindre la place Saint-Lambert. La seconde partie de la ligne emprunterait la rue Léopold et le Pont des Arches, traverserait Outremeuse en empruntant le boulevard de la Constitution et la rue des Bonnes Villes, puis rejoindrait éventuellement la gare de Bressoux par un tracé à déterminer (éventuellement via l’axe De Gaulle, Marneffe, Rassenfosse).

— Guillemins - Chênée. Passant par les rues de Sclessin et Buisseret, la place Leman et l’avenue Emile Digneffe, cette ligne franchirait la Meuse par les ponts de Fragnée et de Fétinne puis se dirigerait vers Chênée par le boulevard de Laveleye, le quai des Ardennes, la rue de la station et le boulevard de l’Ourthe.

— Sclessin - Sart-Tilman. Cette troisième ligne emprunterait une partie du tracé de l’actuelle ligne 58, entre Sclessin, le campus universitaire et le CHU.

Le projet « Antoine » (2008-2009)

Infographie : Le Soir.

Les différences avec le projet précédent, présenté par M. Antoine lorsqu’il était ministre de la mobilité, sont les suivantes :

— Le projet « Antoine » prévoyait une seconde ligne de tram (sans annoncer la date de lsa réalisation) entre Ans et Chênée (pour laquelle des études sont d’ailleurs en cours). L’hypothèse de nouvelles lignes de tram n’est plus présente dans le schéma « Henry », si ce n’est via les trois lignes de BHNS nommées « pré-tram ».

— Une seule ligne de « BHNS » était prévue dans le projet « Antoine », sur l’axe de la nationale 3, entre Ans et Fléron. Cette hypothèse est aujourd’hui abandonnée par le gouvernement, notamment en raison des difficultés que poserait la mise en place d’un site propre intégral pour les bus sur cette voirie très fréquentée et néanmoins relativement étroite.

Le projet « historique » d’Ecolo

Source : Ecolo.

Ces deux projets peuvent également être comparés avec la proposition que formulait le parti du ministre, Ecolo, lorsqu’il se trouvait dans l’opposition, notamment à l’occasion d’une conférence de presse, en février 2009, lors de laquelle Ecolo avait très vivement critique le projet de M. Antoine.

Au-delà des aspects quantitatifs (nombre de kilomètres de ligne), le projet présenté par Ecolo en 2009 se différenciait également fortement du projet décidé par le gouvernement sur le plan qualitatif, notamment en promouvant de nombreux franchissements du fleuve (pas moins de 6 dans le schéma ci-dessus), en défendant le passage du tram sur le futur boulevard urbain de Seraing ou dans les quartiers populaires de la rive droite.

Le « Plan urbain de mobilité » (PUM)

Le PUM est une vaste étude liant les questions de mobilité dans l’agglomération liégeoise à un travail prospectif en matière d’aménagement du territoire. Cette étude a été entamée en 2008 et on attend la publication de ses résultats.

Des travaux intermédiaires menés par le bureaux d’études mandatés pour le réaliser, différents éléments ressortent d’ores et déjà, en particulier le plaidoyer pour un réseau maillé de transport structurant en site propre.

Le projet d’urbAgora

L’association urbAgora propose quant à elle de limiter la première phase de déploiement du réseau au centre urbain, selon le schéma suivant :

À long terme, ces premiers développements doivent, selon urbAgora, s’intégrer dans un réseau complet couvrant l’ensemble de l’agglomération :

Dernière modification de cette page : mardi 27 avril 2010.

tramliege.be

Le présent site web tramliege.be a pour but d’aider les habitants de l’agglomération liégeoise et les usagers de ses transports en communs à s’informer sur les enjeux de la construction d’un tram à Liège. Il cherche à favoriser l’implication du plus grand nombre dans le débat public.

Ce site est une initiative conjointe d’une vingtaine d’associations liégeoises. Il n’est pas un processus officiel mandaté par le Gouvernement wallon.

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